Autrefois, nous conte M. Bourgeois, dans son très instructif recueil « la Vendée historique », alors que la plupart des prêtres de Vendée avaient le culte de la tabatière, le parrain ne manquait jamais de joindre au traditionnel cornet réservé à « M'sieu l'Curé » ou à « M'sieu l'Vicaire », une grosse « queue-de-rat » remplie de tabac.
L'usage voulait, en effet, qu'à la sacristie, pour étrenner le cadeau, « M'sieu l'Curé » ou « M'sieu l'Vicaire » offrît une prise à chacun des assistants et poudrât les signatures de l'acte de baptême à l'aide de quelques grains extraits de la tabatière. Manquer à cet usage eût été d'un effet déplorable, le tabac ainsi répandu sur les registres passant pour avoir la vertu de garantir le nouveau-né contre toute attaque de croup ou de coqueluche.
Il ne manque plus qu'à permettre la cigarette aux enfants en nourrice.
(« La Chronique Médicale », février 1912)
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