Même si l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) précise dans un récent communiqué qu'aucune décision n'a été prise sur « la place et l'utilisation des implants mammaires texturés en chirurgie esthétique et réparatrice », des interrogations circulent sur le retrait des marques d'implants.
Le problème vient d'une augmentation de certains risques, en particulier de lymphome anaplasique à grandes cellules lié aux implants mammaires texturés.
Il y a 4 mois, une marque d'implants avait été retirée
Déjà en décembre dernier, les implants mammaires Allergan (texturés des gammes Microcell et Biocell) avaient été retirés du marché, suite à la perte de leur marquage CE.
Souhaitant avoir un avis éclairé sur ce sujet, l'ANSM avait mis en place un comité d'experts (CSST) sur ce sujet qui avait rendu ces conclusions le 8 février dernier. Suite à l'avis du CSST, la décision de l'Agence du médicament est aujourd'hui fortement attendue. Ayant eu accès à un courrier adressé aux fabricants, l'Agence France Presse annonce qu'à l'avenir sept marques d'implants mammaires pourraient être interdites en France.
Une telle décision irait au-delà des conclusions du CSST. Ce comité indiquait que la plus grande prudence doit être réservée aux implants mammaires de textures équivalentes à celle de Biocell d'Allergan, et aux implants polyuréthane. Le comité ne recommandait pas d'explantation préventive de ces implants texturés. Le CSST insistait pour que le registre national des implants mammaires (dont la création a été approuvée) soit rapidement mis en place.
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