La liste des traitements dont il faut se méfier au volant a été élargie par un arrêté ministériel du 13 mars paru au JO le 18 mars. "L’actualisation de la liste des médicaments du système nerveux central intègre l’évaluation de 30 nouvelles substances actives et la révision de 72 substances anciennes. Pour une quinzaine de ces dernières, essentiellement des benzodiazépines, le pictogramme est passé au niveau 3, soit une incompatibilité majeure avec la conduite automobile," indique l'Agence du médicament, qui précise que "l’évaluation des autres classes de produits à risque au regard de la conduite automobile, se poursuit", deux nouvelles actualisations devant encore intervenir d’ici à la fin 2017.
Selon un rapport de l'Agence publié en 2014, 3,4% des accidents mortels survenus sur les routes françaises sont liés à une prise de médicaments. Une campagne d'information a donc été lancée mercredi, pour "mieux faire connaître aux conducteurs les risques liés à la prise de certains médicaments".
Coorganisée par la Sécurité routière, la DGS et l'Ordre des pharmaciens, celle-ci doit se dérouler sur trois ans. Elle prévoit la mise à disposition d'un kit de communication pour les pharmacies, comprenant entre autres une affiche où l'on peut lire "La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit", ainsi que la liste actualisée des médicaments présentant des risques potentiels pour la conduite réparties par niveau de dangerosité, allant de "Soyez prudent" (niveau 1, pictogramme jaune) à "Attention, danger: ne pas conduire" (niveau 3, pictogramme rouge).
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