« C'est très sympathique que les gens applaudissent les soignants depuis leur fenêtre, mais ces manifestations spontanées sont aussi la preuve d'une désorganisation du système. Si on les applaudit, c'est bien parce qu'on a conscience que le manque de moyens leur fait courir un risque qu'ils ne devraient pas courir. Cela me rappelle ces jeunes conscrits qui, en 1914, n'avaient même pas le droit de vote et qu'on faisait monter dans les trains sous les vivats : on les applaudissait en héros, eux aussi, ce qui ne les empêchait pas de n'être que de la chair à canon. Quand on héroïse un individu ou un groupe d'individus, c'est bien souvent pour lui faire oublier qu'on l'envoie au casse-pipe. »
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, grand entretien du journal Les Echos du week-end.
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