En mars dernier, le Pr Dominique Maraninchi avait créé la surprise en annonçant qu’il quitterait ses fonctions à la tête de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à l’été 2014, tout en restant discret, tant sur ses intentions.
Ce mardi, Dominique Maraninchi a levé un coin du voile. « J’ai des projets hospitalo-universitaires autour du cancer que je mènerai dès que mon successeur à la tête de l’ANSM sera désigné », a-t-il indiqué au cours d’une réunion avec la presse.
Une forme de retour aux sources pour ce praticien qui a présidé de 2005 à 2011 l’Institut national du Cancer (INCa). Dominique Maraninchi a pris le soin de préciser qu’il ne travaillerait pas sur l’aspect médicamenteux du traitement du cancer. Le patron de l’ANSM a également indiqué qu’il quitterait ses fonctions à la tête de l’Agence « au plus tard à la rentrée universitaire ».
Le périmètre de l’Agence bientôt revu ?
Interrogé sur l’avenir de l’ANSM dans un contexte de plan d’économies et de remise à plat du mille-feuille administratif français, le Pr Maraninchi a ironisé : « la suppression de l’ANSM n’est « pas à l’ordre du jour ». En revanche, il croit savoir que « son périmètre sera revu » dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS) du gouvernement.
« L’ANSM prend des décisions pour le compte de l’État, a-t-il ajouté. Si dans le cadre de la SNS, le gouvernement décide de rajouter des missions à l’Agence, il faudra lui donner les moyens de les mener à bien ». Pour Dominique Maraninchi, « il faudra veiller à ce que son périmètre reste raisonnable par rapport à ses missions, et à ne pas trop en rajouter ».
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