35 des 49 salariés de Bioluz, un laboratoire pharmaceutique situé à Saint-Jean-de-Luz, et spécialisé dans le remplissage de poches souples stériles, ont accepté de mettre la main au portefeuille pour sauver leur entreprise.
Bioluz avait été placé sous administration du tribunal de commerce de Bayonne en 2012 à la suite de difficultés économiques ; celui-ci vient de valider le projet de reprise sous forme de Scop (société coopérative). Selon la Confédération générale des Scop, qui fédère en France l’ensemble des entreprises fonctionnant sous ce régime, Bioluz est le premier laboratoire pharmaceutique à adopter cette forme juridique.
L’addition est néanmoins salée pour les salariés qui, en plus d’une mise de fonds initiale, se sont engagés à faire des versements échelonnés à l’entreprise pour un montant de 5 mois de salaire. Cité par le journal « Sud-Ouest » qui relate l’information, le dirigeant et pharmacien responsable de Bioluz, Pierre Combroux, indique que « la création de la coopérative répondait davantage à une nécessité dictée par la crise qu’à une volonté idéologique, nous voulions simplement sauver nos emplois ».
Selon la Confédération générale des Scop, Bioluz a prévu d’investir 1,4 million d’euros au cours des trois prochaines années pour consolider son activité. Les organismes bancaires ont déjà donné leur feu vert au déblocage des fonds nécessaires, et un important contrat avec un laboratoire vétérinaire devrait être signé prochainement.
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