Dans un point d’information publié ce mercredi 24 juillet 2019, l’Agence du médicament (ANSM) annonce qu’ont été modifiées les conditions de prescription et de délivrance de certaines biothérapies utilisées dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques en rhumatologie, gastroentérologie, dermatologie (psoriasis) et ophtalmologie.
Il s’agit principalement des spécialités à base d’adalimumab, d’étanercept, de golimumab, de certolizumab pegol et d’anakinra. L’initiation d’un traitement par ces spécialités demeure réservée à un médecin hospitalier spécialiste de la pathologie concernée. En revanche, l’Agence du médicament estime désormais qu’il n’est plus nécessaire que le traitement soit réévalué annuellement en milieu hospitalier par ce même spécialiste.
Par conséquent, pour l’initiation d’un traitement chez un nouveau patient, la prescription initiale doit être effectuée par un médecin spécialiste en milieu hospitalier. En revanche, pour la poursuite d’un traitement, les renouvellements peuvent être prescrits par un spécialiste exerçant en ville.
« Cette mesure va permettre de faciliter le parcours de soins des patients en permettant leur prise en charge au long cours en ville après instauration du traitement en milieu hospitalier » souligne ainsi l’ANSM.
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