Les Entreprises du médicament (LEEM) et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) ont signé le 7 juillet une déclaration de principe qui renforce leur partenariat en matière de lutte contre les médicaments falsifiés.
L’accord améliore le passage d’informations entre les industriels du médicament et la gendarmerie sur la falsification et le détournement d’usage des produits pharmaceutiques, dont l’identité, la source ou l’historique est faussé. Il prévoit également la mise en place d’actions communes de sensibilisation (par des fiches pratiques) des entreprises du médicament et du public.
Un médicament sur deux acheté sur Internet contrefait
Si la France demeure relativement à l’abri de la diffusion de faux médicaments par rapport à d’autres pays (Asie du Sud-Est, Nigeria, Pakistan, Chine), le commerce sur Internet et l’essor des réseaux sociaux a changé la dimension de la contrefaçon. Selon une statistique de l’OMS, la proportion des médicaments contrefaits achetés sur Internet serait de 50 %. Les médicaments contre la dysfonction érectile, les stéroïdes, produits dopants et les produits amincissants sont les produits les plus concernés par le phénomène.
Entre le 13 et le 20 mai, Interpol a saisi en France près de 1,3 million de médicaments ou compléments alimentaires illicites et a fermé 161 sites illégaux. Dans le même temps, une action internationale coordonnée dans 111 pays a permis l’arrestation de 237 suspects et la saisie de produits dangereux pour un montant global de 36 millions de dollars.
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