Les analyses toxicologiques du retraité de 78 ans décédé à Hyères (Var), qui prenait du Furosémide (laboratoire Teva), dont des boîtes auraient fait l’objet d’un mauvais conditionnement, n’ont pas révélé la présence de Zopiclone, a indiqué ce mardi le procureur de la République à Toulon, Xavier Tarabeux.
Ce retraité, quatrième personne décédée signalée dans cette affaire, avait rapporté lui-même les lots incriminés à son pharmacien. Il est décédé des suites d’un œdème pulmonaire.
Une enquête préliminaire pour recherche des causes de la mort de cet homme avait été ouverte à Toulon à la suite de l’enquête préliminaire ouverte à Paris sur le mauvais conditionnement de boîtes du Furosémide. Depuis, le patron de l’Agence du médicament (ANSM) a annoncé le 20 juin la « fin de l’alerte » sur le diurétique Furosémide du laboratoire Teva après le retrait de toutes les boîtes, malgré la présence de somnifère constatée par un pharmacien de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), un « phénomène isolé » selon l’ANSM. L’autopsie du Varois n’avait pas permis « d’attribuer ce décès à la prise du médicament incriminé », avait rapporté Xavier Tarabeux le 13 juin.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque