En 2013, la consommation de médicaments (remboursables, non remboursables et rétrocession hospitalière) s’est élevée à 33,45 milliards d’euros en ville, en baisse de 1,3 % par rapport à 2012 (après une précédente diminution de 1,2 %).
Dans son rapport sur les comptes nationaux de la santé en 2013, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES, ministère de la Santé) estime que « ce recul résulte d’une nette diminution des prix et d’une croissance assez modérée des volumes ». Il affecte principalement les médicaments remboursables, mais aussi les médicaments non remboursables dont les ventes reculent pour la première fois depuis 2005 (- 2,0 % en valeur en 2013).
La DREES attribue la moindre hausse des volumes vendus à « la diminution des prescriptions ainsi qu’à des modifications de comportements », comme l’effet des campagnes ciblées sur les antibiotiques, ou la méfiance vis-à-vis de certains produits. Quant aux prix moyens des médicaments, ils ont baissé de 4,4 % en 2013. Malgré tout, la consommation française en 2012 reste de 22 % supérieure à celle observée dans les pays voisins.
Les génériques en progression
La diffusion des génériques continue de progresser, sous la poussée de l’élargissement du répertoire. Les classes thérapeutiques disposant de génériques étaient au nombre de 116 en 2013 contre 64 en 2002 (sur un total de 350 classes).
Le taux de substitution s’établit à 82 % en 2013 contre 76 % en 2011. La part des génériques dans les ventes de médicaments remboursables passe pour sa part de 15,7 % en 2012 à 18,1 % en 2013 (contre 4,1 % en 2002).
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité