La Commission européenne a infligé ce 9 juillet une amende de 331 millions d'euros au laboratoire français Servier pour abus de position dominante. L'industriel est sanctionné, aux côtés de cinq fabricants de médicaments génériques, pour avoir freiné l'entrée sur le marché de versions moins chères de son médicament cardiovasculaire, le périndopril, commercialisé sous le nom de Coversyl pour traiter l'hypertension et l'insuffisance cardiaque.
Servier était soupçonné d'avoir passé des accords avec des fabricants de génériques moins chers pour retarder leur entrée sur le marché. Il est également soupçonné d'avoir acquis des brevets afin d'empêcher des concurrents de produire du périndopril.
En juin 2013, la Commission avait lourdement sanctionné le laboratoire danois Lundbeck dans une affaire similaire. Lundbeck avait écopé d'une amende de 93,8 millions d'euros pour avoir retardé la commercialisation de versions génériques de son antidépresseur phare, le citalopram.
Elle avait aussi infligé en décembre 2013 des amendes moins élevées à d'autres groupes pharmaceutiques. L'américain Johnson & Johnson avait écopé de 10,8 millions d'euros et le suisse Novartis de 5,5 millions d'euros pour avoir retardé l'entrée sur le marché néerlandais du fentanyl, un analgésique.
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