Seul un Français sur deux (55 %) accepte un médicament générique à la place d’un princeps, indique le 4e baromètre* sur l’appréciation du système de santé, mené par l’IFOP pour le groupement de pharmaciens PHR (qui fédère 11 % des officines). Cette proportion est en recul de sept points par rapport à 2011.
La méfiance des Français à l’égard des génériques semble donc se renforcer. De même, 53 % des Français s’opposent au dispositif « tiers payant contre générique », mis en place il y a deux ans par l’Assurance-maladie.
Paradoxe
Malgré tout, les Français semblent plus en guerre contre la substitution systématique que contre le générique en soi, dont ils reconnaissent certaines qualités. Son coût réduit par rapport au princeps est l’argument le plus partagé (79 %). Sept Français sur dix considèrent également qu’il n’existe pas de différences majeures en terme d’efficacité entre les deux produits. 64 % jugent que le générique est aussi sûr que le princeps, soit quatre points de plus qu’en 2013.
Pharmacien et généraliste au coude à coude
Le baromètre permet de tirer plusieurs autres enseignements. 69 % des Français font appel à leur médecin et 67 % à leur pharmacien lorsqu’ils recherchent une information relative aux médicaments et à leurs traitements.
Expérimentée depuis le 1er octobre dans 100 pharmacies françaises, la vente de médicaments à l’unité recueille l’adhésion de huit Français sur dix (83 %). 60 % des Français sont favorables à la vente de certains médicaments en grande surface.
Enfin, près de huit Français sur dix souhaitent voir les complémentaires santé prendre en charge de nouveaux médicaments actuellement non remboursés.
* Échantillon de 1 001 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, interviewées par questionnaire en ligne du 18 au 25 septembre 2014.
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