L’association de consommateurs Familles rurales estime qu’il faut « généraliser un conditionnement adapté à la durée moyenne des traitements », après une enquête auprès de ses adhérents montrant que la plupart du temps, il reste des médicaments après un traitement de courte durée.
Dans une très grande majorité des cas (75 % à 82 %), il reste « une boîte entamée » quelle que soit la forme utilisée (crème, cachets ou sirops), selon l’étude menée auprès de 413 familles membres de l’association, publiée mardi.
Dans 69% des cas, les répondants indiquent cependant que la boîte ou le flacon est « presque vide ».
La raison majoritairement évoquée est que la contenance n’est pas adaptée au traitement. Le surplus de médicaments n’est pas différent dans les traitements des enfants, selon les familles, qui estiment que les produits ne sont pas adaptés à la corpulence de l’enfant.
Le paracétamol presque toujours conservé
À noter toutefois que, s’agissant des antibiotiques, seulement un tiers des répondants (33 %) indique qu’il en reste régulièrement alors que pour six sur dix (58 %), il n’en reste jamais.
Les médicaments restants sont « majoritairement conservés », constate aussi Familles rurales. C’est notamment le cas pour le paracétamol et l’ibuprofène à 93 % et pour les traitements des troubles intestinaux à 89 %. À l’inverse, les antibiotiques sont la seule catégorie de médicaments à être majoritairement ramenée chez le pharmacien (pour 41 % des familles).
L’association demande « le renforcement de la cohérence entre les recommandations aux médecins et la contenance des conditionnements (...) de manière à avoir moins de reste », a déclaré mardi à la presse son président Dominique Marmier.
Familles rurales réclame aussi « l’uniformisation de la contenance des boîtes pour 28 ou 30 jours » dans les traitements de longue durée, alors que les deux formats existent.
Enfin, elle se prononce pour « la vente à l’unité des médicaments dans les traitements occasionnant des difficultés de dosage ».
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