La gynécologie-obstétrique vit actuellement une période difficile, comme l’a souligné le Pr Israël Nisand (Président du CNGOF). « Bien que préoccupés au plus haut point par la santé des femmes, ils se voient reprocher des violences obstétricales, présentées comme délibérées, et ces accusations injustifiées sont vécues par notre profession comme une sorte de punition collective. Hors de question de nier que des comportements inadéquats puissent exister. Mais ils sont si minoritaires, à côté de l’immense majorité des actes obstétricaux qui se passent dans une totale bienveillance, comme l’atteste fort opportunément la dernière enquête périnatale parue en octobre 2017 ».
Le CNGOF a décidé de mettre en place au cours du premier semestre 2018, un Label de qualité pour les maternités. L’objectif est de rassurer les futures mères, de recréer les conditions de confiance et de les guider dans le choix de l’établissement où naîtra leur enfant. Pour obtenir ce label, les maternités volontaires devront s’engager à respecter 14 critères : afficher leur taux de césariennes, d’épisiotomies, d’extractions instrumentales, la possibilité de péridurale, mettre en place un projet de naissance, former les équipes à la bientraitance, etc. À la sortie de la maternité, les mères répondront à un questionnaire sur la qualité des soins et d’accueil durant leur séjour. Si elles ne sont pas satisfaites, le CNGOF pourra retirer son label à la maternité. Le CNGOF espère qu’au moins la moitié des 513 maternités de France joueront ce jeu.
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