L’article 44 du code de déontologie stipule qu’en cas de sévices à enfant, le médecin « doit, sauf circonstances particulières qu’il apprécie en conscience, alerter les autorités judiciaires, médicales ou administratives ». Dans un commentaire, l’Ordre qualifie cet article de « nuancé » : « Il recommande au médecin d’agir avec prudence et circonspection » et de faire un signalement « pour protéger au mieux la personne », sachant qu’un signalement sur de simples présomptions peut déstabiliser une famille, que l’hospitalisation peut être une mesure de sauvegarde et qu’une surveillance étroite et un accompagnement du milieu familial en équipe pluridisciplinaire peuvent être suffisants. « Le médecin aura à peser les différents avantages et inconvénients, dans la situation considérée, les solutions possibles. » En tout état de cause, « il a un impérieux devoir d’intervenir ».
Déontologie
Publié le 25/02/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 1002
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