Née de la volonté des pouvoirs publics de soutenir et de coordonner le développement de la e-santé, l’ASIP Santé a, depuis 2011, la responsabilité de gérer le déploiement du dossier médical personnel (DMP). En 2012, pour faciliter les échanges de données de santé à caractère personnel entre professionnels, l’agence a défini les conditions de développement des messageries sécurisées en santé. À présent, pour renforcer la complémentarité de ces deux services, l’ASIP Santé souhaite aider les éditeurs de LPS dans la mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités à leurs outils pour faciliter ainsi le déploiement des MSSanté vers la médecine de ville.
Sophie Moret
Un besoin de normes
Quel que soit le cadre d’exercice (CHU, HAD, EHPAD, libéral), les praticiens utilisent quotidiennement des LPS, mis en place pour simplifier la gestion de la prise en charge des patients. Il existe une multiplicité de logiciels sur le marché : ainsi, en décembre 2012, 506 logiciels, commercialisés par 211 sociétés, étaient déclarés au RELIMS, l’observatoire du référencement des éditeurs de logiciels et des intégrateurs du monde de la santé. Ces intervenants sont, dans la plupart des cas, de petites structures qui développent et assurent le support technique d’un seul logiciel, ce qui justifie donc le besoin de normes pour l’assurer de l’interopérabilité des multiples supports et technologies.Identifier les développements à effectuer
Pour aider les éditeurs de LPS, l’ASIP Santé a publié, fin mars, un guide d’appui permettant aux prestataires d’identifier les développements à effectuer pour implémenter les fonctions d’alimentation du DMP lors de l’envoi par MSSanté d’un document destiné à alimenter le dossier partagé du patient. Ce dossier de mise en œuvre décrit en détail les différentes interfaces techniques, mécanismes d’authentification, profils de fonctionnalités et modèles d’échange de données.Maladies chroniques et pluripathologies
Au-delà du soutien offert aux éditeurs, l’enjeu actuel est d’outiller de manière interopérable les différents acteurs intervenant dans le parcours de soins et de permettre ainsi une coordination optimale dans un contexte où les maladies chroniques et la pluripathologie sont de plus en plus fréquentes.Sophie Moret
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