L’acné est très fréquente, touchant environ 80 % des jeunes et représentant le premier motif de consultation pour le dermatologue. Plus rare, la rosacée représente néanmoins 2 à 3 % des consultations de dermatologie, atteignant plus souvent les Français qui vivent au nord de l’Hexagone, de phototype clair (on dit de la rosacée qu’elle est « la malédiction des Celtes »). Quant au psoriasis, il concerne environ 2 % de la population française, à tous les âges de la vie.
Concernant la rosacée, le problème relationnel est différent car, pour les patients qui en sont atteints, c’est l’étiquette « alcoolique » qui leur « colle à la peau » et qu’ils redoutent le plus.
Les patients souffrant de psoriasis sont, quant à eux, souvent rejetés par les autres, certains pensant qu’il s’agit d’une maladie honteuse, contagieuse, voire le stigmate d’une mauvaise hygiène de vie : « On n’ose pas les toucher, les embrasser. » Sans compter que des patients psoriasiques peuvent ainsi se retrouver exclus de certaines activités sportives (piscine, par exemple) ou professionnelles (coiffeur, hôtesse...).
Dr Catherine Bouix
Le jugement des autres : un poids parfois intolérable
En consultation, pour ces trois pathologies, la première demande des patients est la disparition des lésions, qui leur posent problème vis-à-vis de leur entourage, qu’il s’agisse de leur conjoint, leurs enfants, leurs amis ou leur milieu professionnel. Ils ont l’impression d’être jugés au quotidien, ce qui retentit sur leurs compétences, leurs capacités et leurs relations avec les autres. Pour les jeunes, le mode d’isolement le plus fréquent est l’absence de participation aux activités sportives. Parfois, ce sont les parents qui expriment les difficultés de leur enfant, qui ne veut plus aller au collège, ni faire du sport, qui « a changé ».Concernant la rosacée, le problème relationnel est différent car, pour les patients qui en sont atteints, c’est l’étiquette « alcoolique » qui leur « colle à la peau » et qu’ils redoutent le plus.
Les patients souffrant de psoriasis sont, quant à eux, souvent rejetés par les autres, certains pensant qu’il s’agit d’une maladie honteuse, contagieuse, voire le stigmate d’une mauvaise hygiène de vie : « On n’ose pas les toucher, les embrasser. » Sans compter que des patients psoriasiques peuvent ainsi se retrouver exclus de certaines activités sportives (piscine, par exemple) ou professionnelles (coiffeur, hôtesse...).
Des progrès
Pour l’acné, les dernières recommandations (2015) confirment l’intérêt de débuter par un traitement local à base de peroxyde de benzoyle et les rétinoïdes, si nécessaire associés à un antibiotique per os. Le traitement de la rosacée s’est enrichi de produits topiques nouveaux, notamment la brimonidine pour l’érythème et l’ivermectine pour les lésions inflammatoires (papulo-pustuleuses). Dans le psoriasis, l’arrivée des biothérapies a constitué une avancée dans le psoriasis modéré à sévère en échec thérapeutique (patients chez lesquels les traitements par voie générale sont inefficaces, contre-indiqués ou mal tolérés). Dans les biothérapies, on distingue les anti-TNF apha et les inhibiteurs d’interleukine (comme les interleukines 12 et 23).Dr Catherine Bouix
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