Dans la mise à jour, les experts rappellent la fréquence de la GEA, avec une incidence de la diarrhée comprise entre 0,5 et 2 épisodes par an et par enfant de moins de 3 ans.
Si le rotavirus est toujours l’agent pathogène le plus fréquemment retrouvé, les norovirus sont de plus en plus souvent en cause dans les pays bénéficiant d’une large couverture vaccinale antirotavirus.
La réhydratation doit être rapide, tout comme la réintroduction de l’alimentation régulière antérieure.
L’utilisation en routine d’aliments sans lactose n’est actuellement pas recommandée dans les soins ambulatoires. De même, le régime BRAD (bread, rice, apple, toast), à base de pain, riz, pomme et pain grillé, qui n’a pas été étudié, n’est pas recommandé. Les boissons à forte teneur en sucre ne doivent pas être utilisées (recommandations fortes).
En termes de traitement médicamenteux, les experts précisent que la diosmectite (recommandation faible) ou le racécadotril (recommandation faible) peuvent être envisagés dans la prise en charge de la GEA.
En revanche, aucun bénéfice ne peut être attendu d’une administration de zinc dans les pays développés où les carences sont rares (recommandation forte).
Les recommandations soulignent qu’un traitement actif par les probiotiques, en complément d’une SRO, est efficace pour réduire la durée et l’intensité des symptômes de gastro-entérite. Les effets des probiotiques et leur sécurité d’emploi devant être établis souche par souche, les experts indiquent (recommandation forte) que l’utilisation de Lactobacillus rhamnosus GG et Saccharomyces boulardii peut être envisagée chez les enfants atteints de GEA.
Enfin les anti-infectieux ne doivent pas être administrés chez la majorité des enfants sains par ailleurs (recommandation forte).
Dr Isabelle Hoppenot
(1) Guarino A et al. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2014 ; 59 : 132-52.
* ESPGHAN : European Society for Pediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition.
** ESPID : European Society for Pediatric Infectious Diseases.
Si le rotavirus est toujours l’agent pathogène le plus fréquemment retrouvé, les norovirus sont de plus en plus souvent en cause dans les pays bénéficiant d’une large couverture vaccinale antirotavirus.
Réhydratation orale
Le traitement se fonde avant tout sur la réhydratation, avec une solution de réhydratation orale (SRO) à osmolarité réduite en première intention.La réhydratation doit être rapide, tout comme la réintroduction de l’alimentation régulière antérieure.
L’utilisation en routine d’aliments sans lactose n’est actuellement pas recommandée dans les soins ambulatoires. De même, le régime BRAD (bread, rice, apple, toast), à base de pain, riz, pomme et pain grillé, qui n’a pas été étudié, n’est pas recommandé. Les boissons à forte teneur en sucre ne doivent pas être utilisées (recommandations fortes).
En termes de traitement médicamenteux, les experts précisent que la diosmectite (recommandation faible) ou le racécadotril (recommandation faible) peuvent être envisagés dans la prise en charge de la GEA.
En revanche, aucun bénéfice ne peut être attendu d’une administration de zinc dans les pays développés où les carences sont rares (recommandation forte).
Les recommandations soulignent qu’un traitement actif par les probiotiques, en complément d’une SRO, est efficace pour réduire la durée et l’intensité des symptômes de gastro-entérite. Les effets des probiotiques et leur sécurité d’emploi devant être établis souche par souche, les experts indiquent (recommandation forte) que l’utilisation de Lactobacillus rhamnosus GG et Saccharomyces boulardii peut être envisagée chez les enfants atteints de GEA.
Enfin les anti-infectieux ne doivent pas être administrés chez la majorité des enfants sains par ailleurs (recommandation forte).
Dr Isabelle Hoppenot
(1) Guarino A et al. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2014 ; 59 : 132-52.
* ESPGHAN : European Society for Pediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition.
** ESPID : European Society for Pediatric Infectious Diseases.
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