MSD France, avec MSDAVENIR se dote d’un outil lui permettant de renforcer à la fois sa stratégie de développement en matière de recherche dans les sciences du vivant, mais également son engagement en faveur des partenariats public-privé. Le fonds de soutien est une entité autonome qui va investir 75 millions d’euros sur les 3 prochaines années.
« MSDAVENIR est une démarche innovante, partenariale et fédératrice de toutes nos forces pour faire avancer la recherche biomédicale », a souligné Cyril Schiever (président de MSD France et président du conseil d’administration de MSDAVENIR). Il s’agit du premier fonds de ce type en Europe pour le groupe. Nous disposons dans l’hexagone d’n environnement de plus en plus favorable aux partenariats. Nous le devons à l’impulsion et au soutien des pouvoirs publics. » MSDAVENIR a la volonté de développer des partenariats avec toutes les parties prenantes : la communauté scientifique, les professionnels de santé, les associations de patients et d’aidants…
Tous les champs de la recherche et tous les domaines thérapeutiques qui n’ont pas de lien avec les médicaments en développement de l’entreprise sont concernés, afin de faire avancer la recherche et la santé là où les besoins médicaux ne sont pas satisfaits.
Trois premiers projets
Trois premiers projets ont été sélectionnés par le conseil scientifique présidé par le Dr Dominique Blazy (directeur médical de MSD France) dont deux promus par l’Institut Pasteur et un, par l’ANRS. Le ProjetPIBnet a pour objectif de constituer un réseau de surveillance des épidémies et des maladies infectieuses. Il prévoit la création d’une biobanque virtuelle, sous la forme d’une interface web commune. Les collections biologiques des membres du réseau seront accessibles à l’ensemble de la communauté médicale et scientifique internationale, académique et industrielle afin de lutter plus efficacement contre les maladies infectieuses.
Le projet BIRDY a pour objectif de mieux comprendre le phénomène d’antibiorésistance dans les pays à faibles revenus et de disposer de données épidémiologiques sur ce phénomène. Il prévoit la mise en place d’une cohorte pédiatrique (jusqu’à l’âge de 18 mois) au niveau international (Madagascar, Sénégal, Haïti, Cambodge…) afin de mesurer l’incidence et les conséquences économiques et médicales des infections à bactéries résistantes aux antibiotiques.
Enfin, le troisième projet Etude pVISCONTI, du consortium ANRS RHIVIERA vise à mieux comprendre l’équilibre entre la réponse immunitaire et les réservoirs viraux qui est nécessaire pour obtenir une rémission à long terme tant chez l’homme que dans des modèles animaux.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque