Les 7 675 candidats aux dernières épreuves classantes nationales (ECN) ont commencé à opter pour leur spécialité d’internat, lundi. Pour cette première journée, les 575 premiers classés ont choisi sur Internet leur discipline et leur ville d’affectation.
Pour la troisième année consécutive, cette procédure est informatisée et gérée par le Centre national de gestion (CNG). Après des débuts chaotiques en 2011, les organisateurs et les étudiants espèrent que le choix se déroulera dans de bonnes conditions jusqu’à son terme programmé le 20 septembre.
Depuis l’annonce des résultats, le 3 juillet, les étudiants ont été invités à rentrer leurs vœux d’affectation sur le site sécurisé Céline. Depuis lundi et pendant plusieurs jours, ils seront successivement appelés, selon leur rang de classement, à choisir leur poste sur ce site sécurisé. Si l’étudiant n’est pas connecté lorsque vient son tour, le CNG tente de le joindre au téléphone. S’il n’y parvient pas, le premier vœu d’affectation disponible émis par le candidat lui sera affecté.
Des lignes d’assistance téléphonique ont été mises en place. « Pendant toute la procédure de choix de postes, les associations d’étudiants et d’internes sont présentes à la cellule opérationnelle du CNG et peuvent répondre aux questions des étudiants aux numéros suivants : 01 77 35 62 77 ou 01 77 35 62 79 », précise le CNG sur son site.
Un plantage sans conséquence
La première journée de choix n’a pas connu d’anicroches, ou presque. « Le serveur a planté et il a dû être redémarré à trois reprises car beaucoup d’étudiants étaient connectés en même temps mais la procédure a pu reprendre rapidement », commente Solenne Vasse, vice-présidente de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).
Hormis quelques absences programmées, la grande majorité des étudiants est connectée pour procéder à son affectation. « Plusieurs étudiants ont demandé à être déclassés après leur conjoint pour s’assurer de pouvoir être dans la même ville, explique Solenne Vasse. Certains nous appellent aussi pour avoir des conseils sur l’enseignement de la spécialité dans une ville ou pour s’assurer que le déclassement ne va pas les pénaliser. Dans ce dernier cas, nous les rassurons : les étudiants déclassés gardent leur rang de classement initial pour choisir leur stage ».
Les postes de spécialité médicales et chirurgicales à Paris ont été pris d’assaut par les premiers classés. « Les 19 postes de médecine interne à Paris ont tous été pourvus après le choix du 273e candidat », explique Solenne Vasse. Les deux premiers étudiants à avoir choisi la médecine générale étaient classés 49e et 62e. Sur les 575 premiers classés, 26 ont choisi de devenir médecin généraliste.
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