Les associations d’étudiants en santé se mobilisent depuis plusieurs semaines contre le projet de loi d’orientation pour l’enseignement supérieur qui instaurerait, selon elle, une sélection à l’entrée des études de santé.
L’examen du texte, qui devait initialement démarrer le 13 mai à l’Assemblée nationale, a été repoussé au 22 mai. Les carabins ont donc cinq semaines devant eux pour convaincre les députés d’amender les articles 1 et 22 du projet, objets de leur courroux.
Cent demandes d’auditions
Très remontée, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a entamé son travail de lobbying mardi. Son président, Pierre Catoire, a successivement rencontré les députés Benoît Apparu (UMP), Arnaud Robinet (UMP), Guénhaël Huet (UMP) et Jean-Louis Touraine (PS). Le but : « sensibiliser les parlementaires et leur faire prendre conscience du risque qui pèse sur l’égalité des chances pour les étudiants de médecine avec un tel projet de loi », indique le chef de file des étudiants. Qui prévient : « le combat va s’intensifier ».
Une demande d’audition a été envoyée à une centaine de députés, (re)connus pour leur mobilisation et leur expertise sur les questions de santé. « D’autres rencontres sont prévues dans les semaines à venir », assure l’ANEMF.
Travail de sape
La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), pour qui la sélection à l’entrée de l’université va « à l’encontre de la démocratisation de l’enseignement supérieur », effectue pour sa part son petit travail de sape au niveau des groupes parlementaires de l’Assemblée. Mardi, les représentants de la FAGE ont rencontré les écologistes. Rendez-vous est aussi pris la semaine prochaine avec le groupe UMP. En amont, l’association s’est entretenue ce mercredi avec une pièce maîtresse de l’opposition : Valérie Pécresse, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur.
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