JUSQU’À DIMANCHE dernier, le Sénat comptait 18 médecins sur ses bancs. Sur ces 18, 10 – soit qu’ils n’aient pas eu à le remettre en jeu, soit qu’ils aient été réélus – ont conservé leur siège.
Parmi les figures « médicales » qui quittent la Haute Assemblée : l’UMP Jacques Blanc, 72 ans, sénateur UMP de Lozère, qui n’avait pas perdu un scrutin parlementaire en 38 années de carrière ; son « tombeur » est le vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, le socialiste Alain Bertrand. Sénatrice sortante en Seine-Saint-Denis, Dominique Voynet (EELV, rattachée dans l’hémicycle au groupe socialiste), ne se représentait pas.
Du côté des nouveaux élus, un médecin « médiatique » fait son apparition : le Dr Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), porte-parole des quartiers difficiles depuis les émeutes urbaines de 2005 (qui avaient démarré dans sa ville). Claude Dilain, 63 ans, est pédiatre ; il exerce toujours.
Par ailleurs, deux anciens ministres de la Santé rallient la Haute Assemblée, l’une pour la gauche, l’autre pour la droite : dans le Val-d’Oise, la socialiste Dominique Gillot, qui fut secrétaire d’État à la Santé entre 1999 et 2001 dans le gouvernement de Lionel Jospin, est élue ; dans la Manche, c’est l’UMP Philippe Bas, ministre de la Santé de Dominique de Villepin en 2007, qui devient sénateur.
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