À l’occasion de la semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb, qui se déroule du 25 au 31 octobre 2015, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) rappellent qu’au travers de l’arrêté du 8 juin 2015, les autorités sanitaires ont abaissé de 100 à 50 microgrammes par litre la concentration en plomb dans le sang définissant le saturnisme chez l’enfant. À partir de ce seuil, les procédures administratives d’urgence visant à supprimer l’exposition au plomb de l’enfant doivent donc être déclenchées.
« Il s’agit, d’une part, d’une déclaration obligatoire du cas de saturnisme à effectuer par le médecin auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) et, d’autre part, de la recherche des sources d’exposition et de l’engagement de procédures d’urgence visant à supprimer l’exposition au plomb de l’enfant concerné », rappellent les agences, qui estiment que l’abaissement du seuil devrait permettre à près de 3 fois plus d’enfants de bénéficier de ce dispositif d’intervention rapide.
Si les peintures au plomb de l’habitat ancien (écailles et poussières) restent la première source d’intoxication au plomb, les enfants peuvent également être exposés par l’eau, l’alimentation et les particules du sol ou de poussières.
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?