Françoise Bollet est suivie à Fontainebleau pour un cancer. Conviée à la table ronde pour représenter les patients, elle exprime sa crainte de voir se développer « une médecine de plus en plus déshumanisée ». Le rapprochement entre l’hôpital et la clinique la tracasse. « Aurai-je toujours la possibilité de choisir qui je veux ? », demande-t-elle au président. « Le choix du médecin, le choix de l’établissement, et le choix du traitement par le médecin : personne ne touchera à ces fondamentaux qui font qu’on a un des meilleurs systèmes de santé au monde », lui répond Nicolas Sarkozy. C’est pour préserver ces « fondamentaux » qu’il faut limiter les dépenses, enchaîne le président. « Si je ne fais pas des économies, c’est le système qui s’écroulera. (...) On ne peut pas se payer le luxe de l’immobilisme, de la frilosité ». Le mot rigueur n’est pas prononcé, mais la crise financière est évoquée. « Je n’ai pas été élu pour que la France connaisse la situation de l’Irlande, du Portugal, de la Grèce, voire des États-Unis », déclare Nicolas Sarkozy, qui promet « plus d’argent pour la santé » à condition que l’ONDAM soit respecté, et que les hôpitaux se réorganisent. « À ceux qui accepteront de se restructurer pour jouer la complémentarité, nous donnerons de l’argent pour investir », a indiqué le président, avant de confirmer le lancement de « la deuxième étape du plan Hôpital 2012 » à l’automne prochain.
Investissements contre restructurations
Publié le 09/05/2011
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8958
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