Les médecins des grands hommes ont leur heure de gloire. Celui du moment pourrait être le Dr Fernando Gjorup, propulsé en pleine lumière par la notoriété et l’âge canonique de son patient. Un Brésilien fameux de 104 ans (105 dans un mois), hospitalisé depuis dix jours à Rio pour une déshydratation après une grippe et la pose d’une sonde gastrique.
Ce très vieux monsieur dont les maux sont gériatriquement on ne peut plus classiques a reçu en 1988 le Pritzker – l’équivalent du prix Nobel dans sa partie. Il est architecte, encore en exercice (une vingtaine de ses chantiers sont en cours de réalisation) avec, derrière lui, une longuissime et foisonnante carrière : 70 ans et 600 ouvrages.
Son nom ? Oscar Niemeyer. Dans son pays, il a fait sortir de terre les bâtiments de Brasilia, capitale nouvelle. Et il a semé ses créations dans le monde entier. On lui doit à Paris, place du Colonel-Fabien, le siège du Parti communiste et son intrigante coupole blanche.
Mais à l’hôpital Samaritano de Rio, c’est désormais le Dr Gjorup la vedette, qui distille les bulletins de santé de son fragile et précieux patient. Sa dernière communication en date : « Son rein a souffert avec cette déshydratation et sa fonction rénale a été affectée. Cela inquiète encore mais il va mieux ; il répond au traitement et c’est ça le plus important. »
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