En 2011, 545 057 personnes sont décédées en France, dont 534 795 en métropole. Le nombre de décès diminue de 1,1 % par rapport à l’année précédente après quatre années consécutives d’augmentation. Il repasse ainsi sous la barre des 550 000 décès atteinte en 2010 pour la première fois depuis la canicule de 2003, selon les statistiques d’état civil sur les décès de l’INSEE.
Le pic du nombre de décès se situe à 86 ans pour les hommes et 91 ans pour les femmes. En 2011, 57,5 % des décès ont lieu à l’hôpital ou en clinique privée, soit un peu plus qu’en 2001 (56,8 %). La part des décès dans les maisons de retraite augmente, atteignant 11,6 % (contre 10 % en 2001), alors que celle des décès à domicile diminue pour s’établir à 25,1 % (contre 26,7 %). La part des décès sur la route ou dans un lieu public a très légèrement diminué entre 2001 et 2011 (de 2 % à 1,5 %).
En 2011, le nombre de décès d’enfants de moins d’un an diminue de 5,9 % par rapport à 2010, pour la deuxième année consécutive et après quelques années de stagnation. Il passe pour la première fois sous la barre des 3 000.
C’est en janvier et décembre que les décès sont les plus nombreux, chacun de ces deux mois dépassant 9,1 % des décès de l’année. Les mois de juin à septembre représentent chacun un peu moins de 8 % des décès de l’année. Dans les départements d’Outre-mer, le nombre de décès est au contraire plus élevé pendant les mois d’été.
La proportion de défunts de nationalité française est stable en France depuis 1998 à environ 96 %. Parmi les étrangers, les défunts de nationalité espagnole, italienne ou portugaise sont les plus nombreux. En 1998, ils étaient deux fois plus nombreux que les défunts de nationalité maghrébine (9 200 contre 4 200), mais l’écart se réduit au fil des années et en 2011, il y a 8 800 décès de ressortissants de ces trois pays de l’Europe du Sud pour 6 900 décès de Maghrébins.
La proportion des défunts nés en France s’est également stabilisée et se situe autour de 88 % depuis une dizaine d’années. Alors qu’en 1998 les personnes nées dans la Péninsule ibérique ou en Italie étaient un peu plus nombreuses à mourir en France que les personnes nées au Maghreb (17 200 contre 16 500), c’est dorénavant l’inverse (19 500 contre 26 100 en 2011).
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