L’ouvrage s’intitule « À la santé de l’oncle Sam » ; il est sous-titré « Regards croisés sur les systèmes de santé américains et français » (1). Les « regards » en question sont ceux de deux experts, chacun sur sa rive de l’Atlantique : Didier Tabuteau, conseiller d’État, responsable de la chaire de santé de Sciences Po pour l’hexagone et, un peu plus à l’ouest, Victor Rodwin, professeur en gestion et politique de santé à la Wagner School of Public Service de l’Université de New-York.
Au terme d’une analyse conjointe des paradoxes de chacun de leur système de santé et de ses mutations, les deux hommes tirent leurs conclusions, plaidant de conserve pour la réforme à condition qu’elle aille dans le sens d’une « indispensable solidarité ». Au passage, l’organisation de la santé publique, la place des professionnels dans le système, le rôle des pouvoirs publics, les ressorts de la protection sociale contre la maladie… sont décortiqués en France comme en Amérique. L’occasion de battre en brèche quelques solides idées reçues et de sortir du classique schéma qui voudrait que le système de santé français soit collectif et public, l’américain fondamentalement individualiste et privatisé.
(1) Didier Tabuteau, Victor Rodwin, « À la santé de l’oncle Sam », Éditions Jacob-Duvernet.
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