Le magazine Vogue n’utilisera plus que l’image de mannequins en bonne santé et de plus de 16 ans. Les rédactrices en chef des 19 éditions mondiales du magazine de mode l’ont promis hier, l’objectif est de promouvoir « l’image de corps en bonne santé ». Parmi les signataires de cet engagement, on retrouve Anna Wintour, toute puissante rédactrice en chef de l’édition américaine, et Emmanuelle Alt, de Vogue Paris, qui avait ému en publiant des photos d’une fillette de 10 ans, maquillée et habillée de haute-couture. « Vogue pense que la bonne santé, c’est la beauté », précise Jonathan Newhouse, président de Conde Nast International, propriétaire du magazine.
Les « rédactrices en chef de Vogue veulent un magazine qui s’engage à montrer dans ses pages des mannequins en bonne santé, avec des lectrices en bonne santé », ajoute-t-il. « Nous serons les ambassadeurs de l’image d’un corps sain », explique le pacte en six points, qui sera publié dans les éditions de juin. Il stipule que Vogue ne travaillera pas avec des mannequins de moins de 16 ans ou qui semblent avoir des troubles du comportement alimentaire.
Les rédactrices en chef demanderont pour cela aux agences de ne pas leur envoyer des mannequins trop jeunes, et aux directeurs de casting de vérifier leur âge et d’encourager des conditions de travail saines, notamment concernant l’alimentation. Les couturiers de leur côté sont encouragés à « prendre en compte les répercussions que peuvent avoir la création de modèles de vêtements aux tailles irréellement petites, ce qui encourage l’utilisation de mannequins particulièrement maigres. » En ce qui concerne la mise en œuvre de cet engagement, une porte-parole de Conde Nast a indiqué qu’elle se fera « localement comme cela est mieux pour chaque marché et chaque édition. »
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