Il y a bien eu Lazare autrefois ; dans le futur, des neuroscientifiques – tel l’Américain Ken Hayworth qui projette de se suicider afin de recycler un jour son « connectome » préservé sur le corps d’un robot – nous promettent des répliques plus ou moins convaincantes. Nonobstant, les cas de résurrection restent à ce jour suffisamment rares pour que l’on s’arrête sur celui-ci : en Autriche, Mme Johanna Franz, 92 ans, vient, c’est officiel et scientifiquement avéré, d’effectuer le grand voyage retour.
Point de départ de cette affaire : la disparition de cette vénérable Viennoise des registres électoraux. Telle miss Marple, Johanna Franz a elle-même mené l’enquête et appris que, pour l’administration, elle était morte depuis plusieurs mois. Faire voter les défunts, on connaissait. Enterrer précocement les électeurs est plus original. « Ce fut un choc pour moi quand on m’a annoncé à la mairie que j’étais décédée au printemps », a raconté cette semaine la dame dans un journal national, avant de plagier Mark Twain – « Les rumeurs concernant ma mort sont très exagérées. »
À la mairie de Vienne, on a confirmé l’erreur et précisé que Johanna Franz avait désormais retrouvé la vie dans les registres. Jusqu’à la prochaine occurrence. Qui sera vraisemblablement la bonne. « Nous pouvons exclure que cela se produise une deuxième fois », a en effet promis une employée municipale.
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