PREMIERS SECOURS

Six mesures pour réanimer les politiques publiques

Publié le 21/02/2013
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Si plus de 1,5 million de Français se forment chaque année aux gestes qui sauvent, une majorité d’entre eux se retrouve souvent, dans les faits, démunis et n’osent pas agir en cas d’urgence, constate le Centre d’analyse stratégique qui suggère six propositions pour rendre les politiques publiques « plus efficaces et effectives » dans ce domaine. Dans une nouvelle note, le CAS recommande d’ « envisager la création d’un crédit d’impôt pour toute personne se formant, sur son temps personnel, aux gestes de premiers secours » auprès d’une structure associative. Pour développer cette initiation dans les collèges, le CAS suggère de « former l’ensemble des personnels éducatifs aux gestes d’urgence » puis de leur proposer une formation afin de devenir moniteur de premiers secours. Dès la maternité, une formation à destination des jeunes parents « alliant conseils préventifs et gestes de premiers secours » aurait son utilité, considère le CAS qui appelle à « rénover les modes d’information » sur les gestes de premiers secours « en diffusant des messages plus courts, plus ciblés, ayant vocation à en faciliter l’assimilation ». Alors que les trois-quarts des 60 000 à 100 000 défibrillateurs automatisés externes (DAE) estimés sur notre territoire ne sont toujours pas recensés, le CAS prône la mise en place sur Internet d’un « court formulaire de déclaration d’équipement d’un DAE destiné tant aux particuliers qu’aux entreprises ou aux collectivités locales », ce qui permettrait d’actualiser les registres actuels. Enfin, le CAS recommande « d’engager le processus de remplacement des lignes d’urgence (15 et 18) par le numéro européen (le 112) » dans un souci de visibilité par le grand public.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9220