Après le décès de cinq grands prématurés en réanimation pédiatrique au centre hospitalier Andrée-Rosemon de Cayenne (Guyane), 5 réservistes de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) ont été envoyés en renfort.
Les 4 premiers décès sont survenus entre fin juillet et fin août, le cinquième dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Les analyses avaient alors révélé « que cet enfant était infecté par un staphylocoque doré. Cette bactérie avait également été retrouvée chez quatre grands prématurés décédés », avait alors déclaré l'agence régionale de santé. « Les constats préliminaires de la mission d'enquête confiée à des spécialistes du CHU de Lille et de Martinique en matière de lutte contre les infections associées aux soins », conduisent à renforcer les mesures d'hygiène, avait précisé l'ARS.
L'arrêté ministériel publié au « Journal officiel « du 18 octobre, précise « le contexte de tensions sur l'offre de soins provoqué par un épisode épidémique en cours » et
aussi « la nécessité de renforcer la réponse sanitaire à l'épidémie en cours ».
Le médecin pédiatre, les deux cadres hygiénistes et les 2 infirmières puéricultrices sont mobilisés depuis le 17 octobre, pour une durée de deux mois.
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