La direction générale de l'offre de soins (DGOS, ministère de la Santé) a présenté un bilan financier des hôpitaux (non définitif) pour 2016 qui va dans le bon sens, à l'occasion de la Paris Healthcare Week.
L'an passé, 463 hôpitaux affichaient un résultat excédentaire, soit plus d'un sur deux (54 %). C'est 36 établissements de mieux qu'en 2015. Mais 119 hôpitaux (soit 14 % du total) concentrent 80 % du déficit cumulé. L'exercice 2016 traduit une embellie avec un déficit cumulé sur le soin (hors budgets annexes) de 529 millions d'euros – contre 606 millions d'euros en 2015. La DGOS salue une « nette amélioration » pour les 32 CHU, qui représentent 38 % des produits hospitaliers : 18 étaient en déficit en 2016, c'est trois de moins que l'année précédente.
Plusieurs facteurs expliquent ce redressement relatif. Désormais, 72 % des hôpitaux affichent un taux de chirurgie ambulatoire supérieur à 40 % (contre 54 % en 2014). Depuis 2015, les recettes de l'assurance-maladie progressent plus vite que les dépenses de personnels. Les hôpitaux ont réussi à maîtriser la progression de leur masse salariale à 1,43 % (contre 1,76 % en 2015). L'amélioration du codage, l'optimisation des prescriptions et la mutualisation des achats ont aussi contribué aux résultats 2016.
L'encours de la dette se stabilise à 29,6 milliards d'euros. L'enveloppe de 400 millions d'euros allouée à 48 hôpitaux fragilisés par les emprunts toxiques leur a permis de contenir l'endettement. Reste que l'investissement total poursuit la baisse entamée en 2008. Il représente 4,2 milliards d'euros...
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