L’idée a germé dans le cerveau de Matylda Krzysiak, Polonaise de 34 ans, célibataire, médecin de son état. Il lui a fallu quatre années, dit-on, pour convaincre le curé de sa paroisse de la mettre en œuvre. De quoi s’agit-il ? De « messes pour célibataires », organisées en l’église de l’Ascension de Notre Seigneur, à Varsovie.
Dans la très catholique Pologne, ce club de rencontre d’un genre bien particulier réunit un soir par mois des jeunes cherchant l’âme sœur. Il y a d’abord une messe autour d’un sermon approprié, une prière pour que chacun trouve sa moitié, puis, tasses de thé et petits gâteaux, tout le monde se retrouve dans un local attenant afin de faire plus ample connaissance.
Pour les participants, on ne sait pas encore mais l’initiative, elle, a fait des petits. Des messes pour célibataires sont désormais organisées dans au moins trois églises de Varsovie, d’autres sont célébrées au sud du pays, à Cracovie, d’autres au nord, à Olsztyn.
Le Dr Krzysiak pense avoir posé le bon diagnostic – « Les gens, en général, passent leur temps sur internet. Beaucoup se sentent seuls et tous sont débordés de travail ». L’avenir dira si son traitement est efficace.
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