Malades ou accidentés, de plus en plus, vos patients font faux bond à leur travail. Une étude menée par Alma Consulting Group vient de mesurer précisément ce taux d’absentéisme dans les entreprises (chiffres 2012). Il atteint 4,53 %, ce qui correspond à près de 16,6 jours par an et par salarié. C’est beaucoup, et c’est surtout 2,6 jours de plus que l’année précédente – l’augmentation 2011-2012, spectaculaire, atteint 18 %.
De fait, l’absentéisme au travail est reparti l’an dernier à la hausse après trois années de baisse. Par secteur d’activité, il reste particulièrement fort dans les services (20 jours d’absence en moyenne), dans la santé (19,7 jours) ; il est bien moindre dans l’industrie (13,8 jours) ou le BTP (10,3 jours).
La géographie de l’absentéisme reste contrastée : le Nord, l’Ile-de-France, la Méditerranée et le Grand Ouest sont inflationnistes ; seules la zone Sud-Ouest et la région Rhône-Alpes enregistrent une baisse.
Quant au coût du phénomène, il est calculé toutes taxes comprises et dépasse 15 milliards d’euros. Aux entreprises du privé, il fait débourser 6,98 milliards d’euros (l’addition comprend les compléments de salaires versés et le coût de remplacement des salariés absents). L’État dépense un petit peu plus (en indemnités journalières) : autour 8,77 milliards d’euros en 2012.
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