Suite aux quatre annulations de scrutins des élections aux Unions régionales des professionnels de santé, qui ont eu lieu en Aquitaine, en Bretagne, en PACA et Guadeloupe, ce ne sont pas moins de 15000 médecins libéraux qui ont ou vont revoter. De quoi faire pencher la balance et bousculer le rapport de force conventionnel ? Les résultats de l’enquête de représentativité du ministère de la Santé sont tombés début mars. Tous les syndicats ayant réalisé plus de 10% des voix au scrutin d’octobre dernier ont été reconnus comme représentatifs : la CSMF, le SML, la FMF, MG France et le Bloc. Tous les cinq étaient largement au-dessus de la barre fatidique. Il n’y a donc pas de raison pour que leur représentativité leur soit retirée, même si formellement l’enquête de représentativité pourrait être contestée puisqu’elle se base sur des résultats qui n’étaient pas définitifs.
En revanche, si les résultats de printemps étaient très différents de ceux de l’automne, le poids de chacun au niveau conventionnel pourraient-ils être modifié ? Sur le papier, oui. Aujourd’hui, la CSMF et le SML détiennent ensemble la clé du scrutin, car ils sont ensemble majoritaires à plus de 55% des voix. Aucune convention ne peut être signée sans eux ni contre eux. A l’issue des scrutins d’octobre, ils avaient près de 3000 voix de plus que la majorité absolue, une avance assez considérable. Le scrutin pour les URPS se clôt en Aquitaine le 3 mai et en Bretagne le 12 mai. Dans ces deux régions, il faut revoter dans les trois collèges. En région PACA, il avait fallu revoter le 25 mars dernier mais uniquement dans le collège des plateaux techniques lourds. A l’issue du scrutin, le rapport de force était exactement le même qu’à l’automne. Mais un nouveau recours a déjà été déposé par Union Collégiale.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature