Après une semaine de négociations continues, un accord historique a été conclu le 16 avril sous l’égide de l’OMS pour garantir les échanges de virus grippaux en cas de pandémie. Le cadre ainsi adopté, qui doit être approuvé en mai lors de l’Assemblée mondiale de la santé, comporte des dispositions juridiquement contraignantes pour l’OMS, les laboratoires nationaux chargés de la grippe et l’industrie pharmaceutique. Les rôles et les obligations des différents intervenants seront fixés, y compris par des contrats. L’objectif étant de renforcer et accélérer l’accès aux vaccins, aux médicaments antiviraux et aux kits de diagnostic, en particulier dans les pays à faible revenu.
« Nous avons parcouru un long chemin pour parvenir à cet accord, mais le résultat est une victoire très importante pour la santé publique, a commenté le Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS. Il a renforcé mon idée que la santé mondiale au XXIe siècle dépend de l’association entre les gouvernements et des parties prenantes essentielles, comme la société civile et l’industrie, pour trouver des solutions. »
Les négociations entre les 193 États membres de l’OMS avaient commencé en novembre 2007, alors qu’on s’inquiétait des risques du virus H5N1 de la grippe aviaire en Asie du Sud-Est. Un groupe de travail à composition non limitée avait été mis en place, coprésidé par le Mexicain Juan José Gomez Camacho et la Norvégienne Bente Angell-Hansen.
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