La justice a clos vendredi dernier, par une ordonnance de non-lieu, après 13 ans d’investigations, l’enquête sur la mystérieuse disparition de la famille du Dr Yves Godard en 1999. Cet épilogue intervient même si des zones d’ombre subsistent car seuls des ossements du médecin et de sa fille, Camille, ont été retrouvés, sans trace du fils ni de la mère.
L’affaire Godard n’a eu de cesse de défrayer la chronique sans que pour autant il ait été possible d’établir si le généraliste, recherché pour homicide volontaire sur son épouse, était vraiment l’auteur des faits.
« Il reste beaucoup de zones d’ombre », a regretté samedi le procureur de la République de Saint-Malo. Dans ses réquisitions, le parquet affirme ainsi « que la seule hypothèse que l’on peut exclure est que la disparition de la famille s’explique par un simple accident de mer ».
Depuis 13 ans, les théories se sont multipliées pour expliquer ce drame, de la dispute conjugale qui a mal tourné, au suicide déguisé pour échapper à des soucis financiers. Désormais, seul le parquet pourra rouvrir le dossier, dans un délai de 10 ans, mais il faudra pour cela un témoignage sérieux.
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