" Un bulletin antipornographique qui se publie à Bordeaux, et que nous révèle L'Echo de Paris, donne l'information suivante :
A l'arrière, la consommation alcoolique est devenue simplement effrayante. Dans les villes de garnison, petites et grandes, les cafés et débitants font des recettes formidables, prises sur les ressources des mobilisés. Tel café, à M..., qui faisait 3 000 francs d'affaires par an avant la guerre, déclare avoir encaissé plus de 30 000 francs depuis la mobilisation. La débauche et limmoralité marchent de pair avec l'alcool et, sous ce rapport, le tableau paraît bien sombre. On doit féliciter hautement les officiers généraux du front et les commandants d'armes de l'arrière qui ont pris des mesures énergiques contre l'alcoolisme et la débauche. Malheureusement, ni les pouvoirs civils, ni la population n'encouragent les autorités militaires dans ce domaine. On se croit tous les droits puisqu'on est en guerre. Les affaires sont les affaires !
L'alcool et la débauche favorisent particulièrment aussi les maladies vénériennes. Et celles-ci sévissent de façon très inquiétante dans les villes de garnison ; et nos villes le sont toutes maintenant. Pourquoi ne pas interdire l'entrée de tous les bouges : maisons de tolérance, officielles et officieuses, cafés et brasseries à femmes, cabarets à serveuses, à tous les militaires ? "
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