« Sous incrétines, les effets sur la prise alimentaire et sur le poids sont très variables d’un patient à l’autre. En caricaturant, la moyenne d’effet pondéral est une perte de 3à 4 kg comparé à un traitement de référence, un peu plus si l’on compare aux thérapeutiques hypoglycémiantes qui font gagner 3-5 kg en moyenne. Mais l’amplitude de variation pondérale peut s’avérer considérable, certains patients pouvant maigrir de 20 kg. Il faut veiller chez un patient nauséeux, avec une perte d’appétit importante à ne pas non plus tomber dans un excès d’efficacité avec un risque de dénutrition. Une de mes patientes a perdu 26 kg depuis qu’elle est sous analogue du GLP-1 injectable ! Il faut aussi tenir compte de la structure psychologique du patient. Certains ont eu un appétit très diminué par la prise d’incrétine, et ont souhaité stopper le traitement afin de retrouver l’envie de manger. Cela nous ramène nous médecins et notre abord parfois très théorique, à la vraie vie, à la problématique multifactorielle des patients diabétiques de type 2 ».
L’avis du Pr Patrick Vexiau
Attention au risque de dénutrition sous incrétines
Publié le 11/03/2011
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Crédit photo : ©DR
*Chef de service d’endocrinologie et de diabétologie, hôpital Saint-Louis, Paris
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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