Classique
On aura pu entendre Daniel Barenboïm au piano au mois de décembre dernier au Châtelet dans le cadre de la série Piano Quatre Etoiles. Le maître israélo-argentin a montré sa suprématie au clavier dans un répertoire varié, précis dans Mozart, inspiré dans Beethoven mais le plus à l'aise dans les sonorités étranges et la rhétorique des « Années de pèlerinage » de Liszt.
Son éditeur EMI a publié récemment deux enregistrements publics très importants dans sa discographie. Le récital donné au théâtre Colón de Buenos Aires où il débuta en culottes courtes à l'âge de sept ans il y a cinquante ans, à l'occasion de ce jubilé. Magnifique dans Chopin, Scarlatti, Mozart, il ne néglige pas la musique sud-américaine avec des uvres de José Resta, Alberto Ginastera et Heitor Villa-Lobos (1).
Très émouvant aussi le témoignage de ces deux concerts de 1991 à München où il jouait sous la direction du regretté Sergiu Celibidache les concertos de Schumann et Tchaïkovski (n° 1) avec une générosité sonore et une musicalité exemplaires (2).
Barenboïm reviendra à Paris les 24 et 25 mars, avec sa casquette de chef à la tête d'un des plus anciens orchestres du monde, le Staatskapelle Berlin, dans une intégrale en deux soirées des Quatre Symphonies de Johannes Brahms (3).
(1) 1 CD EMI. DDD. Durée : 67 mn enregistrement public.
(2) 1 CD EMI. DDD. Durée : 72 mn enregistrement public.
3) Piano 4 Etoiles (01.44.17.93.25) au Châtelet (01.40.28.28.40) les 24 et 25 mars à 20h .
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature