Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a répété ce mercredi, à la veille de l’ouverture des négociations conventionnelles entre l’assurance-maladie et les médecins libéraux, qu’il entendait « rétablir la confiance » du corps médical.
Invité de la chaîne I-télé, le ministre a fait valoir que les médecins étaient « une des catégories sociales qui se pose le plus de questions sur son avenir » et souligné qu’il entendait « dégager l’horizon d’un système de santé dans lequel il y ait davantage de médecins dans les années qui viennent et qui se sentent bien et en confiance ». « Le rétablissement de la confiance passe par cette rencontre demain entre l’assurance-maladie et les médecins », a-t-il ajouté.
Au chapitre de la démographie médicale, le ministre a indiqué qu’il voulait qu’il y ait « des médecins partout sur le territoire, que ce soit à la campagne, mais aussi dans certains quartiers difficiles ». Mais, alors que les socialistes penchent pour une remise en cause partielle de la liberté d’installation dans leur projet pour 2012, Xavier Bertrand a de nouveau clairement écarté la carte de la contrainte pour lutter contre les déserts médicaux. « On ne va pas les obliger, à la différence d’ailleurs du programme du parti socialiste qui veut obliger les médecins à s’installer. On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux », a dit le ministre, précisant vouloir « donner toute sa place à l’incitation et au regroupement des médecins quand ils le souhaitent ».
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