MARIE CLAIRE
Novembre
« MARIE CLAIRE » a enquêté sur trois médecines manuelles : la chiropractie, l’ostéopathie et l’étiopathie. «Pour ne pas aggraver votre cas, éviter le parcours du combattant... et les charlatans», explique le magazine. La première technique, anciennement appelé chiropraxie, vise à soigner par des «ajustements» de la colonne vertébrale. Elle serait efficace contre les cervicalgies, les dorsalgies, les lombalgies aiguës ou chroniques et les sciatiques. Le chiropracteur – la profession figure en troisième position des professions de santé dans le monde –, soigne aussi les problèmes de posture (tendinites, synovites et entorses), ainsi que les bourdonnements d’oreilles, les migraines, les céphalées de tension, les névralgies faciales, les vertiges, la fatigue et même les dépressions et les problèmes gynécologiques.
Avec pratiquement les mêmes indications, les ostéopathes prétendent davantage traiter l’individu dans sa globalité et s’appuient sur les capacités d’autoguérison du corps. Ils interviennent à distance des zones douloureuses à la recherche de l’origine physique du dysfonctionnement. L’étiopathie, enfin, s’inscrit «dans le vieil héritage des pratiques de rebouteux». Le praticien est comme un «mécanicien du corps» : il manipule les articulations et les viscères pour traiter les troubles.
SCIENCES ET AVENIR
Novembre
Allergie au kiwi
Réputé pour sa richesse en vitamine C, plus que l’orange ou le raisin (70 et 110 mg pour 100 g), le kiwi aurait bien «d’autres qualités», affirme « Sciences et Avenir ». Au cours d’un effort par forte chaleur, il permet de maintenir la glycémie sans apparition de pics d’insuline. Parmi les autres vertus qu’on lui reconnaît, celle de favoriser le transit intestinal et l’effet protecteur cardio-vasculaire. Deux ou trois fruits par jour pendant un mois abaissent le taux de triglycérides de 15 % et l’agrégation plaquettaire de 18 % chez des volontaires. Il agirait en protégeant l’ADN des dommages provoqués par les radicaux. Seul point noir : le kiwi est à l’origine d’allergies, certes peu fréquentes (1 %), mais qui ont la caractéristiques d’être souvent croisées à une allergie au latex. «Contrairement aux autres allergies alimentaires (lait ou oeuf) , l’allergie au kiwi ne se guérit pas», explique le Dr Catherine Quéquet. En cas de terrain familial allergique, «il est conseillé de retarder l’introduction des fruits exotiques –dont le kiwi– dans l’alimentation du jeune enfant».
COSMOPOLITAN
Novembre
Faire face au vieillissement
«VIEILLIR, ça n’est pas un gros mot. Ça veut dire avoir plus d’expérience, de souvenirs, voire d’argent, et tout ça, on n’est pas contre», affirme le mensuel « Cosmopolitan », qui, dans la foulée, ajoute : mais «la ride du lion», cette grosse crevasse entre les sourcils, «c’est jamais». Une phobie des rides qu’il convient de mettre à distance le plus rapidement possible. Dès l’âge de 20 ans, par exemple : «On apprend à gérer son stress, parce que c’est ça qui fait froncer.» Le yoga des yeux serait excellent : écarquiller les yeux comme une danseuse indienne, et sans bouger la tête ni cligner des paupières, glisser le regard de gauche à droite tout en suivant une ligne imaginaire. A 30 ans, «on se patche régulièrement» et à 45, «c’est Botox!». Haro aussi sur les pattes d’oie : «On a beau dire que ce sont les rides du sourire qui font ressembler les yeux à deux petits soleils... rien que le nom, c’est immonde!» Autant mémoriser, dès l’âge de 20 ans, que la peau du contour des yeux est cinq fois plus fine qu’ailleurs et se protéger en conséquence : lunettes de soleil au moindre rayon et premier soin contour des yeux. A 30 ans, se méfier de l’ordinateur et commencer les concentrés antirides. A 45 ans, plus question de couper aux séances de drainage lymphatique. Etre mince à 20 ans, c’est plutôt chic, mais à 30, fini les régimes non stop : «Deux centimètres en moins sur les cuisses» se traduisent immédiatement parquelques millimètres au niveau du visage «qui font vieillir de cinq ans». Mieux vaut miser sur le repulpage des joues et des sillons nasogéniens. A 45 ans, «le meilleur des remontants est, sans hésiter et sans risque, le médecin esthétique. Son joker? les multi-injections d’acide hyaluronique».
FAMILI
Novembre
Interruption volontaire de fantasmes
ELLES NE SONT PAS obligatoires, mais tout le monde semble l’oublier. Les trois échographies de dépistage remboursées par la Sécurité sociale sont devenues un passage obligé ou presque : «Le premier rendez-vous tant attendu entre des parents et des bébés», explique « Famili ». Les parents découvrent l’enfant dont ils ont tant rêvé et qu’ils ont paré de toutes les qualités. Dès le début de la technique, le psychanalyste Michel Soulé qualifiait l’échographie «d’IVF, interruption volontaire de fantasmes!». Comment peut-on parler de rencontre humaine, se demande aujourd’hui André Soler, psychologue et haptothérapeute : «Comment imaginer que l’on puisse rencontrer son enfant, alors qu’il ne s’agit jamais que d’admirer un ensemble de points qui se construisent artificiellement?» Les parents croient voir leur enfant et en général délaissent celui bien réel qui est niché dans le ventre de la maman. Pour les pères, cependant, qui ne vivent pas la grossesse dans leur corps, les images sont la preuve qu’un bébé est bien là et beaucoup se sentent confirmés dans leur paternité. Certains pleurent d’émotion ou restent muets de saisissement. A la clinique des Bleuets, à Paris, des séances de préparation à l’échographie ont été mises en place pour familiariser les parents, dissiper les zones d’ombre et les idées fausses et laisser s’exprimer les angoisses.
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