* Rien de plus frustrant que de se retrouver dans la forêt ou la montagne et de ne pas connaître le nom des plantes ou des animaux que l’on peut y rencontrer. «Le Grand Livre des activités nature» permettra de nommer les arbres, fleurs, champignons ou baies ainsi que les hôtes des champs et des bois. Mais ce n’est qu’un chapitre de ce livre à la couverture souple que les aventuriers de 8 à 12 ans n’oublieront pas dans leur sac à dos, en promenade ou en randonnée. Il est signé par Bénédicte Boudassou, biogéographe et paysagiste de formation, et Mogany Pichancourt, qui a l’habitude d’organiser des activités multiples pour les enfants. Préparer son sac, lire une carte, installer son campement, construire une cabane suspendue, cuisiner en plein air, faire du feu, observer flore, faune et astres, comprendre les phénomènes météos... : le livre fourmille de conseils et d’astuces de toutes sortes, précis et expliqués simplement, illustrés de petits dessins humoristiques.
* En promenade, les jeunes lecteurs à partir de 6-7 ans peuvent aussi se munir de l’un des petits albums d’une nouvelle collection de Gallimard Jeunesse, « Apprends à voir la nature avec René Mettler ». En compagnie de cet auteur-illustrateur, on pourra explorer, au choix des 4 premiers titres, la montagne, la rivière, l’estuaire, l’étang. Avec «Explorons la montagne», par exemple, on découvre sur une double page un large paysage printanier qui va être détaillé dans les pages qui suivent. Traquet motteux, campagnol des neiges, grenouille rousse, pipit spioncelle, hermine, salamandre noire... ; crocus, gentiane, anémone de printemps, épicéa... : chaque animal, chaque plante est présenté en quelques lignes. Une autre double page, et c’est un petit cours d’eau qui abrite une multitude d’êtres vivants et une flore particulière. Et l’auteur n’oublie pas les conseils pratiques (crème solaire, lunettes, carte, bonnes chaussures...).
« Le Grand Livre des activités nature », Fleurus, 14,5 x 22 cm, 208 pages, 15 euros.
« Explorons la montagne », « Explorons la rivière », « Explorons l’estuaire », « Explorons l’étang », Gallimard Jeunesse », 17 x 22 cm, 32 pages, 6,50 euros.
Jouer dehors
* Quand il fera chaud, cela finira bien par arriver, même dans le Nord, les enfants seront ravis de se rafraîchir dans le jardin grâce au Flamant rose arroseur. Haut de 61 cm, il se plante dans la terre et se branche à un tuyau d’arrosage. Grâce à son cou flexible, on peut orienter le jet à la hauteur désirée, pour petits et grands. Joué Club, prix conseillé 14,95 euros.
* Comme son nom l’indique, le nouveau jeu de raquettes Chista s’inspire de la pelote basque. Le joueur doit rattraper la balle et la relancer comme avec une chistera, en la propulsant par le haut de la raquette contre un mur ou en direction d’un adversaire. On peut donc jouer seul, à deux ou à quatre et sur toutes sortes de terrains. Le jeu a obtenu une médaille d’or au concours Lépine 2005. Il est distribué par Rubies, chaque coffret Chista comprenant deux raquettes et deux balles. A partir de 4 ans, autour de 25 euros.
Poupées d’Europe
La Polonaise est coiffée de longues tresses avec des rubans. Le Tyrolien a une culotte en cuir et un chapeau en feutre piqué d’une plume. La Hollandaise est reconnaissable à sa coiffe à coques et ses sabots. L’Espagnole se distingue par sa longue robe rouge à volants et sa mantille noire. La Française ? Les costumes folkloriques sont différents d’une province à l’autre. Le Musée de la poupée, à Paris, a choisi de célébrer l’Europe des 25 avec une exposition de poupées régionales et folkloriques. Elle réunit plus de 500 poupées-souvenirs des années 1930 aux années 1970. Pour les 3-10 ans, le mercredi, la visite pourra se prolonger en écoutant des histoires des quatre coins de l’Europe contées par Vanessa Brunel. Et en juillet et août, un atelier permettra aux 5-12 ans de confectionner une poupée folklorique en tissu.
Musée de la poupée, Impasse Berthaud (vers le 22, rue Beaubourg), Paris 3e, jusqu’au 24 septembre, tél. 01.42.72.73.11, www.museedelapoupeeparis.com.
Le parc aux aurochs
C’est un parc peu ordinaire qui vient d’ouvrir ses portes en Auvergne, dans une ancienne cuvette glaciaire à 1 100 m d’altitude. Le Scénoparc iO, qui se trouve à Valette, près de Riom, emprunte son nom à la petite vache blanche qui avait séduit Zeus. Son but est de faire découvrir les relations de l’homme et de l’animal, depuis la préhistoire. Sur 35 hectares, les visiteurs peuvent à la fois observer les animaux en chair et en os (bisons, boeufs musqués, moutons de Soay, chèvres naines, watusis d’Afrique, yacks du Tibet, longhorns de l’Ouest américain, vaches des Highlands...) et regarder les scénovisions (des spectacles mêlant images, théâtre, effets spéciaux et parfois odeurs). Un parcours en 3 étapes : la période de chasse au paléolithique (la banne et la yourte des origines), les premières domestications (la ferme néolithique et la yourte de la domestication) et la période moderne (la maison d’Etienne, le personnage-guide et la yourte de l’éleveur). Des jeux sont prévus pour les enfants, avec notamment une vache de 6 m de haut dans laquelle ils sont invités à pénétrer.
Parc ouvert de Pâques à la Toussaint, tél. 04.71.78.21.52, www.scenoparc-io.com. Prix : 12 euros par adulte et 9 euros par enfant.
Pour lire tout seul
Pour que les lecteurs débutants aient envie de passer d’un livre à l’autre, Castor Benjamin (CP-CE1) et Castor Cadet (CE2-CM1) proposent des séries autour des mêmes héros, avec des titres déjà parus et des nouveautés. Des ouvrages à la couverture souple, avec une nouvelle maquette aérée, des illustrations colorées et des surprises sur les rabats (présentation des personnages, jeu, les mots difficiles expliqués). Voici Nitou le petit Indien, imaginé par Marc Cantin, dans trois aventures illustrées par Sébastien Pelon : fier et intrépide, il aime les défis et voudrait devenir, comme son père – Grande plume d’aigle fier qui vole dans le ciel bleu – le chef de la tribu (à partir de 6 ans). Marc Cantin est aussi l’auteur d’une toute nouvelle série, « Les meilleurs ennemis », illustrée par Eric Gasté (à partir de 8 ans). Elle met en scène des élèves d’une classe de CM1 : les filles méprisent les garçons parce qu’ils sont trop bêtes ; les garçons méprisent les filles parce qu’elles sont trop sensibles ; mais quand un vrai problème survient (peur de l’eau, racket, compétition...), ils savent s’entraider (deux titres parus, à partir de 8 ans). Et encore, en Castor Benjamin, Plume le pirate, de Paul Thiès, illustré par Louis Alloing, les aventures d’un petit pirate et de ses amis contées avec humour (deux titres).
Une nouvelle série est prévue à la rentrée et, au total, 12 titres seront parus d’ici à la fin de l’année.
Flammarion, Nitou l’Indien, « Le démon de la montagne », « Quel grand chasseur ! », « Un nouvel ami », Castor Benjamin, 48 pages, 4,95 euros ; Plume le pirate, « Drôles de pirates ! », « Le trésor de l’île aux perles », « Le secret des sept crânes », Castor Benjamin, 48 pages, 4,95 euros ; Les meilleurs ennemis, « Peur de rien ! », « Comme un poisson dans l’eau ? », Castor Cadet, 64 pages, 5,95 euros.
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