Le Dr Lépine de l’Institut Pasteur et le Dr Muller de l’université de Leyde (Pays Bas) réussissent à identifier les deux premiers virus de la grippe et en isolent un troisième le 17 janvier 1949.
Le mot français grippe serait d’origine germanique, dérivé du mot Grippen qu’on peut traduite par «saisir brusquement, aggripper ». Par ce terme, il faut donc comprendre qu’on n’attrape pas la grippe mais que c’est elle qui nous aggripe. Avant que le terme de grippe ne se généralise, on employait le terme de folette au XVIIIe siècle ou encore d’influenza, mot issu de l’expression italienne « influenza di freddo » (sous l’influence du froid) apparu pour la première fois en Angleterre lors de la grande épidémie de 1743.
Les pandémies grippales les plus dévastatrices furent celles de 1889-1890 (grippe russe) qui fit un million de morts, de 1957-58 (grippe asiatique, 1,5 million de morts) et de Hong-Kong (1968-1969, près d’un million de morts). Mais la plus meurtrière fut incontestablement la grippe espagnole qui fit, entre 1918 et 1920, près de 100 millions de morts selon les projections les plus récentes. Liée à une réaction immunitaire excessive (« orage cytokinique »), les complications de cette grippe étaient particulièrement effrayantes : hémorragie des muqueuses et pétéchiales, saignements auriculaires... La majorité des décès étaient dûs à des surinfections, le plus souvent des pneumonies bactériennes...
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