Défibrillateur ou non ?

Publié le 28/01/2011

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Concernant le choix d’intégrer ou non un défibrillateur automatique lors de la pose d’un stimulateur cardiaque pour resynchronisation, il semble également que l’âge joue un rôle. Les recommandations pour la resynchronisation cardiaque concernent les patients insuffisants cardiaques qui restent symptomatiques, en classe II, III ou IV NYHA, sous traitement optimal avec fraction d’éjection ≥ 35% et une durée de QRS › 120 ms. En revanche, il n’existe pas de recommandations pour l’association ou non d’un défibrillateur. Quelles sont donc les pratiques en France ? Le registre CerTiTuDe (Cardiac Resynchronisation Therapy) mené chez 1705 patients âgés en moyenne de 69 ans montre que la pose de défibrillateur associé au stimulateur cardiaque a concerné 69 % des patients. Cette proportion est similaire à ce qui est observé dans les pays européens et inférieure à ce qui se pratique aux Etats-Unis ou les défibrillateurs sont implantés chez 95% des patients. Et, là encore l’âge est facteur discriminant comme conclut le Professeur Jean Yves Le Heuzey (Hôpital européen Georges Pompidou, Paris). Il a précisé : « On choisit plus volontiers d’associer un défibrillateur lors de la pose du stimulateur cardiaque chez les patients de sexe masculin, les plus jeunes et souffrant d’une cardiopathie ischémique ».