Audrey Sicard et coll. savaient que les sporozoïtes de P. Falciparum assurent leur survie intra-hépatocytaire en utilisant des voies de signalisation impliquant des protéines kinases. Il en va de même à l’étage érythrocytaire. Il s’agit dans ce cas de modules utilisant la voie de signalisation MAPK (mitogen-activated protein kinase). Au cœur de cette voie se trouve un module à trois kinases : MAPK, elle-même ; son activateur MEK (ou MAPKK) ; MAKK (ou MAPKKK). L’activation de la kinase MEK se fait notamment par celle d’une autre kinase PAK.
L’équipe INSERM s’est intéressée à des hématies contaminées par Plasmodium falciparum. Elle a effectivement constaté une forte activation de la voie de signalisation PAK-MEK. Les inhibiteurs de kinases ont bloqué la prolifération et entraîné la mort des parasites.
Pour leur part, les collaborateurs suisses et écossais se sont penchés sur un Plasmodium qui infecte les rongeurs. Ils ont étudié l’infection au niveau hépatique et érythrocytaire. Les rongeurs ont été traités avec succès par des inhibiteurs de kinases.
« Cellular Microbiology » (2011), doi :10.1111/j.1462-5822.2011.01582.x.
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