DE SAMSON FRANÇOIS, l’année Chopin nous a restitué l’intégralité de ce que le génial interprète du compositeur polonais a laissé en 16 CD. Un coffret de 36 CD reprend ce legs Chopin et y ajoute tout le reste : ses insurpassables Ravel (2 versions de « Gaspard de la nuit »), sa musique de chambre française (Fauré, Franck), les Russes, Prokofiev, Scriabine, et des récitals publics inédits. De la dynamite, un trésor à prix plus que raisonnable. (EMI Classics).
Amateurs, fanatiques, inconditionnels de Leonard Bernstein, précipitez-vous ! Pour le vingtième anniversaire de sa disparition, Sony édite en un somptueux coffret format 33 tours The Symphony Edition, contenant 60 CD, tout ce que le chef a confié comme symphonies aux micros de la Columbia entre 1953 et 1976. Les classiques européens (au sommet desquels Haydn, tout Mahler, Berlioz), pour le meilleur et pour le pire, les symphonistes américains (Copland, Harris, Ives, Shapero, Blitzstein) et les Russes Chostakovitch, Tchaïkovski, Stravinsky. Présentation séduisante avec les pochettes d’origine, une véritable galerie photographique d’un des chefs les plus photogénique et charismatique du XX° siècle (Sony Classical).
Ténors en pagaille.
Le ténor est à la mode profitez-en ! Honneur aux contre-ténors et altistes avec le très médiatique et populaire Philippe Jaroussky et son dernier enregistrement d’airs pour castrats oubliés ,« Caldara in Vienna » (1 CD Virgin Classics), et son ainé Andreas Scholl dans « Ô solitude », un bouleversant album d’airs de Purcell (1 CD Decca). La coqueluche des ténors aujourd’hui, l’Allemand Jonas Kaufmann, prouve avec un récital d’airs véristes (Zandonai, Giordano, Leoncavallo, Cilea) qu’il est aussi doué et convaincant que dans les répertoires français et germanique (1 CD Decca). Son Werther de l’Opéra Bastille d’il y a juste un an est disponible en DVD et c’est certainement une consolation indispensable pour ceux qui l’auraient manqué (1 DVD Decca). Pointure en-dessous, mais charmant ténor tout de même, l’Italien Vittorio Gigolo chante un récital d’airs d’opéras italiens, sage et classique (1 CD Sony). Et quand ces messieurs s’amusent à faire du cross over cela donne « C’est magnifique ! », hommage très réussi à Luis Mariano par Roberto Alagna (2 CD EMI) et « Santos », chants sacrés et de Noël par un des plus charmants tenore di grazzia du moment le Péruvien Juan Diego Flórez (1 CD Decca).
Chefs et pianistes.
?? l’étranger, le chef russe Valery Gergiev publie chez Mariinsky, son propre label pétersbourgeois, un considérable « Parsifal » (3 CDS) de Wagner. Chez LSO Live, le label du London Symphony Orchestra, un « Otello » de Verdi enregistré en concert à Londres en 2009 affiche Simon O’Neill, Gerald Finley et Anne Schwanewilms, sous la direction de Colin Davis (2 CD). Réunissant des trésors en coffrets boîtiers, la collection Icons d’EMI offre cet hiver au moins trois artistes importants : le ténor allemand Fritz Wunderlich avec quelques inédits, le Russe Emil Guilels dans les concertos pour piano enregistrés pour la firme britannique et des chefs comme Szell, Cluytens et Maazel, et tous les premiers enregistrements de musique espagnole pour piano, commencés dans les années 1960 par l’immense Alicia de Larrocha (3 coffrets EMI Classics). Historique et indispensable !
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