• Mélasma
Le mélasma, une pathologie en forte augmentation, touche surtout les femmes (90 % des femmes, 10 % d'hommes), notamment celles ayant le phototype III, IV ou V, souvent à l'occasion d'un changement de statut hormonal (46,4 % des hypermélanoses des la grossesse). On retrouve 30-44 % d'antécédents familiaux et 50 % de cas sporadiques. A côté des facteurs endogènes mélanostimulants, on reconnaît le rôle aggravant des facteurs exogènes tels que l'exposition solaire, les facteurs mécaniques ou les produits cosmétiques. La prise en charge du mélasma est difficile et repose sur la protection solaire, la diminution des frottements et les traitements dépigmentants médicamenteux, dont l'activité et la tolérance sont limitées. Des recherches ont mis en évidence l'implication de plusieurs enzymes impliquées dans la synthèse des mélanines par les mélanocytes. Issu de la recherche des Laboratoires Pola au Japon, le rucinol (4n-butylresorcinol) présente un mécanisme d'action unique, avec une inhibition de deux enzymes clés, l'enzyme tyrosinase et de la TRP-1 (Tyrosinase-Related Protein-1). L'efficacité et la sécurité d'emploi d'Iklen sérum (rucinol 0,3 %) ont été montrées dans les troubles de la pigmentation tels que les lentigos séniles et actiniques ou la pigmentation postlaser. Une nouvelle étude conduite en 2004 par le Pr J.-P. Ortonne (hôpital de l'Archet 2 à Nice) avait comme objectif d'évaluer l'efficacité et la tolérance d'Iklen sérum sur le mélasma. Dans cette étude ont été incluses 32 femmes de 18 à 50 ans ayant un mélasma modéré à sévère, qui devaient appliquer en même temps un écran solaire pendant toute la durée de l'étude. Plusieurs critères ont été mesurés : score clinique de pigmentation, degré de coloration du mélasma, chromamétrie et tolérance locale et générale. Dans la phase I (douze semaines), Iklen sérum était comparé à l'excipient seul sur la moitié du visage, puis, pendant la phase II (douze semaines suivantes), les patientes ont appliqué le rucinol sur les deux côtés du visage. Dès trois mois, Iklen sérum s[212]est montré efficace et bien toléré, avec une diminution de 18 % de la pigmentation du côté traité versus comparateur et une amélioration de la couleur de la peau (la différence plus significative sur les joues et sur le front que sur le menton). Les lésions de mélasma ont été améliorées de manière durable pendant six mois incluant la période d'été. Les effets secondaires, d'intensité légère, étaient à type de sécheresse cutanée, de desquamation, d'érythème, sans différence notable par rapport au côté traité par excipient seul.
•Acné des femmes de plus de 20 ans
En ce qui concerne l'acné persistant chez les femmes de plus de 20 ans, elle est localisée essentiellement au niveau de la région mandibulaire et sous-maxillaire et du menton. Ces femmes ont une peau plutôt mixte et disent avoir la peau sensible dans 60 % des cas. Parmi les facteurs pouvant jouer un rôle sont notamment citées la qualité du sommeil, la prise des benzodiazépines et l'utilisation quotidienne de fond de teint. Quant à l'impact psychologique de l'acné, plus de 60 % des femmes déclarent être gênées par leur acné. Afin d'apporter une réponse spécifique à l'acné de la femme adulte, Merck Médication familiale a créé une gamme de soins Exfoliac Ligne Femme. Une étude portant sur 20 femmes de 20 à 35 ans, menée par le Pr P. Humbert (hôpital Saint-Jacques à Besançon), a comparé Exfoliac soin de nuit (riche en kératorégulateurs et en agents hydratants) appliquée sur une moitié du visage par rapport à une crème placebo appliquée sur l'autre moitié. Après six semaines d'application, Exfoliac soin de nuit a permis de réduire de 35 % le nombre des lésions acnéiques inflammatoires superficielles (aggravation de 16,3 % pour le placebo), de diminuer de 9,6 % le nombre de comédons (aggravation de 5 % pour le placebo) et d'améliorer l'état séborrhéique : en effet, 89 % des patientes estiment avoir la peau moins grasse du côté traité contre 5 % avec le placebo.
Conférence de presse organisée par le Laboratoire Merck Médication familiale.
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