Les services à l’immeuble regroupent la gestion des installations techniques avec l’entretien des bâtiments, la gestion de l’énergie et des fluides (climatisation, ventilation, chauffage). Le décideur hospitalier ne doit pas négliger ce premier périmètre. En effet, le fonctionnement d’un bâtiment hospitalier engloutit, en seulement deux ans, le prix de sa construction. On comprend pourquoi les opérations de renouvellement du parc immobilier hospitalier supportées par des partenariats public-privé (PPP) ménagent une place importante à l’exploitant au sein des consortiums*. Les services logistiques n’échappent pas non plus au Facility Management avec la restauration (25 % du budget d’un établissement de soins), la lingerie, la gestion des déchets et le nettoyage des surfaces extérieurs. Enfin, les cliniques n’hésitent pas à externaliser les services à la personne tels que l’accueil, le standard téléphonique, l’hôtellerie et les services multimédia, mais également la sécurité des personnes et des biens.
Ce qui peut être externalisé et ce qui ne peut pas l’être
Le Facility management permet aux établissements de santé de se concentrer sur le soin, leur cœur de métier, en se déchargeant des activités connexes confiées à des sociétés possédant les compétences nécessaires. On va opter pour l’externalisation d’une activité lorsque trois facteurs sont réunis : une structure de coûts avec des taux de charges fixes importants, un savoir-faire interne limité, un volume d’activité insuffisant et donc non rentable. D’un point de vue stratégique, certains établissements préfèrent ne pas déléguer les activités techniques de proximité qui requièrent une certaine « fibre » hospitalière : les interventions au chevet du patient (réparation dans les chambres et aménagements) ainsi que celles dans les blocs opératoires. Dans tous les cas, on attend une économie évidente « à condition d’avoir bien apprécié l’efficience de la prestation proposée. À savoir : la qualité, le rendu de service au juste prix », insiste Daniel Briand, directeur technique et sécurité du centre hospitalier de Palavas-les-Flots, vice-président de l’Association des ingénieurs hospitaliers de France (IHF).
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