Les médecins résidents d’Algérie (en cours de spécialisation), qui observent une grève illimitée depuis le 7 mars, ont menacé ce jeudi les autorités d’une démission collective. Ils refusent, disent-ils, d’endosser la responsabilité d’une situation qui nuirait aux malades.
« Si notre plateforme de revendications n’est pas satisfaite, nous sommes prêts à démissionner collectivement, a déclaré le porte-parole de leur collectif, le Dr Marwane Sid Ali. Nous préférons mettre notre avenir en jeu au lieu de nuire à la santé des patients. » Le Dr Sid Ali affirme que les quelque 8 000 médecins qu’il représente « croient en leur cause et iront jusqu’au bout ».
Les médecins résidents algériens réclament essentiellement la suppression du service civil qui les contraint à exercer dans des zones reculées du pays durant deux ou quatre ans après avoir achevé leur spécialisation à l’hôpital. Ils revendiquent aussi de meilleurs salaires. Mercredi, dix d’entre eux ont été blessés alors qu’ils tentaient de manifester devant le siège de la présidence à Alger.
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